Désormais premier laboratoire vétérinaire français, il accède à la 6e place mondiale et poursuit sa stratégie offensive.

Une croissance vertueuse qui se confirme

 Avec un chiffre d’affaires 2016 de 912 millions d’euros, Ceva Santé Animale progresse de 10% à périmètre et taux de change constants.

Cette année, le Groupe a réalisé près de 90% de son chiffre d’affaires à l’international. Ses ventes se découpent de la manière suivante : un tiers en Europe (dont France), un quart en AMEET (Afrique, Moyen-Orient, Europe de l’Est, Russie, Ukraine, Turquie), 20% en Amérique du Nord/Pacifique, 10% en Asie et 10% en Amérique Latine. Toutes les zones enregistrent une croissance à deux chiffres, hormis l'Europe et l'Amérique du Nord/Pacifique (croissance à un chiffre).

Concernant les espèces, toutes les filières, à l'exception des ruminants et des animaux de compagnie, affichent une progression à deux chiffres. La volaille et les animaux de compagnie pèsent aujourd'hui respectivement 40% et 30% du chiffre d'affaires de Ceva.

« 2016 est une année marquante pour Ceva Santé Animale avec de nouveau une croissance à deux chiffres du CA qui témoigne de la solidité et de la vigueur de notre modèle. Avec le rachat de Merial, nous avons la lourde responsabilité de représenter une partie du savoir-faire vétérinaire français à l'étranger. Aujourd’hui, nous nous hissons à la 6^e place des laboratoires vétérinaires mondiaux », se réjouit le Dr Marc Prikazsky, Président du Groupe Ceva Santé Animale.

2016 : une année marquée par des acquisitions stratégiques

Depuis 15 ans, Ceva a acheté plus d’une trentaine d’entreprises qui lui ont permis de prendre pied sur des marchés clefs, mais aussi d’enrichir son portefeuille produits et ses savoir-faire. Cette année, le groupe a mené une stratégie de croissance externe offensive, avec plusieurs grandes acquisitions en France comme à l’international :

• En novembre dernier, le groupe a fait ses premiers pas en Inde avec l’acquisition du laboratoire Polchem. Un pays stratégique notamment sur le marché de la volaille (5^e producteur aviaire au monde) qui enregistre une demande croissante de vaccins aviaires (+10% par an).
• En décembre, grâce à l’acquisition de deux laboratoiresbrésiliensHertape et Inova, Ceva Santé Animale devient le 5^e laboratoire vétérinaire du pays et ambitionne d'être le spécialiste mondial de la vache laitière grâce à son arrivée sur le marché des vaccins ruminants.

En France, le groupe a poursuivi son développement dans l’Ouest avec l’acquisition de :

• Biovac en mai dernier, basé à Angers (Pays de la Loire) lui permettant désormais de proposer une offre globale intégrant les autovaccins dans les filières porc et volaille.
• iD Project en février, via sa filiale Ecat basée dans le Finistère (Bretagne) pour s’imposer comme leader mondial de l’automatisation intelligente des couvoirs (n°1 en France et n°2 mondial).

Enfin, grâce au rachat de produits phares de Merial fin janvier, Ceva compte s’affirmer sur le marché mondial des vaccins porcins et développer sa gamme de médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens.

« Désormais, l’enjeu est de consolider ces acquisitions pour faire de chacune d’elle une réussite. En 2017, nous allons poursuivre nos ambitions à l’international et cela passera très certainement par de nouvelles acquisitions. Après l’Inde et l’Amérique du Sud, nous devrions notamment nous renforcer en l’Asie », précise le Dr Marc Prikazsky.

 

En 2017, Ceva investit massivement pour atteindre le top 5 mondial d’ici 2020

« Notre priorité pour 2017 est de poursuivre notre croissance vertueuse, c’est-à-dire de créer davantage de valeur ajoutée pour nos clients, pour la société dans laquelle nous vivons et au final, pour Ceva », souligne Marc Prikazsky.

Parallèlement au développement de notre présence sur les différents marchés, Ceva Santé Animale va continuer à investir massivement dans ses outils industriels. En 2017, le Groupe prévoit de consacrer plus de 90 millions d’euros pour agrandir ses principaux sites de production dont 36,5 millions d’euros en France sur les sites de Libourne (23 M€ destinés à la construction d’un espace de stockage pharmaceutique et à l’augmentation de la capacité production stérile), de Laval (7,5 M€ pour la création d’un nouveau campus animaux de compagnie) et de Loudéac (6 M€ pour l’installation d’une nouvelle ligne de production de produits dermatologiques destinés également aux animaux de compagnie).

Ceva confirme sa volonté d’investir en R&D (8,5% de son CA) tant sur les vaccins que sur les produits pharmaceutiques dont les traitements antibiotiques car, comme le signale son dirigeant : « les animaux, quand ils sont malades, ont aussi le droit d'être traités ! En revanche, il est impératif que l’usage des antibiotiques soit raisonné. À cet égard, en réduisant massivement leur usage ces dernières années, les vétérinaires ont démontré leur capacité à répondre à cette cause essentielle pour l'humanité ».
   

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