« La diversité est une garantie de survie »
Alors que le monde doit se préparer à alimenter 9 milliards de personnes à l’horizon 2050, la définition des modèles d’agriculture de demain est à l’ordre du jour. « Il est temps de prendre conscience de la nécessité de préserver la biodiversité sur notre planète », introduit Marc Prikazsky.
Pour le PDG de Ceva Santé Animale, la biodiversité va bien au-delà de la sauvegarde des espèces remarquables ou menacées : « C’est une démarche essentielle car plus un écosystème affiche une diversité génétique et d’espèces importante, plus il est à même de résister aux changements et aux perturbations. C’est aussi une démarche exigeante car elle implique de développer des pratiques adaptées en se souciant de leur faisabilité technique et de leur acceptabilité sociale et économique, sans oublier que l’un des tous premiers rôles de l’agriculture est de nourrir la population du monde».
Une démarche au cœur de la vision de Ceva Santé Animale : "Ensemble, au-delà de la santé animale"
Parmi les grands axes de la mission de Ceva Santé Animale : contribuer à nourrir les Hommes tant en qualité qu’en quantité. Pour le laboratoire, l’élevage industriel durable permet de protéger la planète, par la sauvegarde des forêts et espaces vierges. En soutenant aussi bien de grands groupes agro-industriels, que les troupeaux de Masaï en Tanzanie ou la poule noire du Berry, Ceva Santé Animale défendl’idée que l’avenir passe par la diversité des modèles d’agriculture.Pour Marc Prikazsky, il est donc logique de récompenser, avec ce prix, les éleveurs qui s’investissent pour préserver le patrimoine français à travers la valorisation d’une race domestique à faible effectif[1].
Les lauréats du Prix national de la Fondation du patrimoine pour l’agro-biodiversité animale
En raison de la qualité des dossiers reçus, le jury a décidé de scinder ce prix en 3 et de le remettre aux lauréats suivants[2]:
- 1er prix : Matthieu Pires, éleveur de moutons avranchins de la ferme de Milgoulle (Bretagne), l’une des meilleures races ovines françaises, pourtant aujourd’hui en grande difficulté. Le jeune éleveur la valorise dans son territoire grâce à un projet original et dynamique de "fermes mobiles".
- 2ème prix : l’association de sauvegarde et de promotion de la chèvre des Fossés (Bretagne). Le jury a noté l’originalité du dossier, axé sur l’éco-pâturage, avec une priorité accordée à la gestion de la race et des espaces naturels.
- 3ème prix : l’association de sauvegarde des éleveurs de brebis brigasques (PACA).Le jury a retenu le rôle du projet avec une valorisation originale et diversifiée : lait et laine. L’enjeu mis en lumière ici, est celui d’une race qui participe au maintien d’un tissu social et économique dans un territoire difficile.
[1] Bovins, caprins, porcins, équidés, volailles ou autres animaux de basse-cour, chiens de travail
[2] Dotations : 1er prix = 10 000€ / 2ème prix = 6 000€ / 3ème prix = 4 000€
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