Paris, 29 Mai 2013
COMMUNIQUEUn accord franco-chinois a été signé le 29 mai 2013 au ministère de l’Agriculture. Celui-ci instaure le début d’une collaboration scientifique entre Ceva Santé Animale, 9ème groupe vétérinaire mondiale, et l’université agricole de Chine du Sud. Il fait suite à la visite en Chine du président François Hollande avec une délégation de chefs d’entreprises français fin avril.
Dans le cadre de cet accord, le nouveau vaccin contre la grippe aviaire (virus H5N1) du groupe français sera testé contre les souches virulentes chinoises. Ce vaccin Vectormune® AI a démontré toute son efficacité vis-à-vis de différentes souches virulentes répertoriées du virus lors de tests par des centres de recherche internationaux. Il a été autorisé par l'administration Américaine et est aujourd'hui enregistré et utilisé avec succès notamment en Egypte, un autre pays affecté par la forme endémique de la grippe aviaire H5N1.
La collaboration qui vient d’être signée permettra de valider l'intérêt d'une démarche d'enregistrement de ce vaccin en Chine, et de transfert de production en accord avec la règlementation chinoise. De plus elle permettra le cas échéant d'entamer des travaux de recherche en collaboration avec des instituts chinois quant à l'intérêt de l'exploitation de la technologie Ceva pour le contrôle d'autres pathologies et notamment les autres formes de grippes aviaires dues à des virus nouveaux.
Cet accord franco-chinois est une opportunité exceptionnelle pour le groupe français, expert en vaccins pour volaille (au 3ème rang mondial des ventes). En effet la Chine sera prochainement le plus gros producteur de volailles au monde avec une consommation également en forte croissance. Dans ce contexte, les autorités chinoises ont fait de l’éradication des épidémies et de la diminution de la mortalité des volailles un domaine stratégique, et la vaccination est devenue un passage obligé pour protéger les animaux, optimiser la productivité des élevages et renforcer la sécurité alimentaire.
Le virus H5N1 (à ne pas confondre avec le virus H7N9 qui sévit actuellement sur l’homme dans cette zone du globe) occasionne de lourdes pertes dans les élevages de volaille. Si ce virus ne touche généralement que sporadiquement les populations humaines, il pourrait,par le jeu d’une mutation accidentelle, engendrer un problème de santé particulièrement grave.
DOSSIER COMPLET1. Ceva, une société française économiquement responsable, engagée au service du bien-être de la planète
Ceva Santé Animale est une société vétérinaire française qui emploie plus de 3000 personnes, dont 800 en France, et réalise un chiffre d’affaires de plus de 600 M€.
L’entreprise est née en 1999, lors de la cession par Sanofi de sa branche vétérinaire. Depuis elle a connu une très forte croissance, l’une des plus importantes du marché : +14% en 2012 au global et +26% pour la biologie aviaire. L’entreprise est devenue le 9ème laboratoire vétérinaire mondial, le 3ème pour la biologie aviaire. Ses filiales sont implantées dans 43 pays.
Ceva doit son succès à la motivation et à l’engagement solidaire de ses hommes, qui ont su créer des solutions innovantes – produits et services – pour répondre aux attentes de leurs clients, par delà leur diversité.
En effet, Ceva se veut une société responsable économiquement et socialement, engagée au service du bien-être de la planète. C’est ce que résume sa vision « Ensemble au-delà de la santé animale ». En développant des médicaments et des vaccins, Ceva entend agir pour que les hommes et les animaux ne fassent qu’UN, à travers l’établissement d’un lien vital, nourricier, mais aussi affectif et respectueux. Et ce :
- En contribuant à sécuriser leurs apports en protéines, tant en quantité qu’en qualité. La planète compte aujourd’hui7 milliards d’hommes, dont un milliard qui ne mange pas à sa faim. En 2050, ce sont 9 milliards d’individus qu’il faudra nourrir.
- En protégeant les hommes des risques zoonotiques qui ne cessent de croître avec l’accroissement de la population et de sa mobilité : 75% des nouvelles maladies infectieuses proviennent des animaux (source OIE).
- En favorisant leur cohabitation harmonieuse avec leurs animaux de compagnie, dans un monde urbain de plus en plus stressant.
C’est pour ces raisons que Ceva a développé, entre autres savoir-faire, une expertise unique dans le champ de la biologie aviaire. Ceva offre une gamme complète de vaccins contre toutes les pathologies majeures de la volaille et propose des programmes de vaccinations intégrés complets - produits, équipements et services - pour faciliter et sécuriser le travail des éleveurs.
Le choix de la biologie aviaire repose sur le constat que la viande de poulet sera la plus consommée, en raison de ses propriétés diététiques, son faible coût et son peu de contribution à la production de gaz à effet de serre.
La présence de Ceva dans 43 pays, lui a permis d’acquérir une expérience unique des pathologies qui touchent les élevages de poulets, de poules pondeuses et reproductrices. Elle lui a permis aussi d’acquérir une connaissance très fine des attentes des éleveurs du monde entier, par delà les différences culturelles.
L’implantation de ses « campus », qui associent des centres de recherche et des sites de production industrielle, en Hongrie, aux Etats-Unis, au Canada, Mexique, au Brésil, en Argentine et récemment en Chine, lui ont permis de faire résonner les compétences de ses équipes avec celles d’un très grand nombre de partenaires - ministères, instances internationales, laboratoires universitaires, acteurs de la filière élevage.
Fort de son savoir-faire dans le domaine de la biologie aviaire, Ceva a investi en 2011 le secteur des vaccins porcins, en pleine expansion.
2. Ceva s'engage aux côtés de la Chine, pour relever un défi alimentaire et sanitaire majeur
La Chine est au premier rang de la scène internationale. Elle continue de croître au plan démographique et le niveau de vie de ses habitants augmente vite. La consommation de viande augmente et plus particulièrement celle de poulet. De manière globale, les Chinois consomment maintenant plus de viande de poulets que les américains. Cette consommation va continuer de s’accroitre : + 30% d’ici 2020 et la Chine sera le plus gros producteur au monde de viande de poulet.
Or les coûts de production ne cessent d’augmenter, notamment ceux des céréales qui constituent le premier poste de dépense pour un éleveur. Il faut économiser l’eau.
On comprend que les Autorités Chinoises aient fait de l’éradication des épidémies et la diminution de la mortalité des volailles un domaine stratégique.
Dans ce contexte, la vaccination est devenue un passage obligé pour protéger les animaux, optimiser la productivité des élevageset renforcer la sécurité alimentaire.
La vaccination est aussi, dans les régions de fortes concentrations de population et d’animaux, le meilleur rempart contre les risques d’émergence de zoonoses, toujours susceptibles, dans un monde marqué du sceau de la mobilité, d’afficher un caractère pandémique.
Au rang de ces pathologies qui affectent les élevages, il faut noter la grippe aviaire. Le virus H5N1 (à ne pas confondre avec le virus H7N9 qui sévit actuellement sur l’homme dans cette zone du globe) occasionne de lourdes pertes dans les élevages de volaille. Et si ce virus ne touche généralement que sporadiquement les populations humaines, il pourrait, par le jeu d’une mutation accidentelle, engendrer un problème de santé particulièrement grave.
Or Ceva, sur le terrain de la grippe aviaire, possède un savoir-faire inégalé, avec la technologie vecteur-HVT. Son nouveau vaccin Vectormune® AI est particulièrement efficace pour protéger les volailles contre la grippe aviaire due au virus Influenza H5N1.
C’est dire si l’investissement de Ceva en Chine est porteur d’avenir.
Ce partenariat a commencé par la création d’une filiale, qui emploie une vingtaine de personnes dont deux expatriés.
Il s’est poursuivi par la signature, en juillet 2011, d’un accord de partenariat, avec Huadu, une filiale du China Agricultural Group. Huadu Ceva, la joint venture, qui est née de cet accord est située à Pékin. Elle emploie 230 personnes. Cette nouvelle société profitera de l’usine moderne de Huadu, qui répond aux normes de qualité les plus exigeantes, et de la grande connaissance du monde des éleveurs de sa maison-mère. Elle va pouvoir bénéficier de l’expertise de Ceva en matière de vaccins et de programmes de vaccination. Elle peut donc espérer tenir rapidement une place de premier ordre sur le marché Chinois.
Mais l’investissement de Ceva sur le front de la santé n’entend pas s’arrêter là. Ceva souhaite notamment apporter une réponse efficace aux problèmes posés par la grippe aviaire.
Ceva a donc engagé un accord de coopération scientifique avec le collège vétérinaire de l'Université de Canton (South China Agriculture University).
L’objectif de cet accord est d’évaluer le Vectormune® AI de Ceva contre les souches virulentes locales de la grippe aviaire. En rapprochant les équipes de Ceva et les laboratoires universitaires chinois, il contribuera aussi au développement de nouveaux produits avec des partenaires chinois.
3. Contribution au contrôle de la grippe aviaire
On appelle communément "grippe aviaire" les manifestations cliniques (maladies) dues à l'infection des oiseaux domestiques ou sauvages par un virus Influenza. C'est un virus qui varie beaucoup tant pour ce qui concerne ses caractéristiques génétiques ou morphologiques que pathologiques. Il varie également beaucoup pour ce qui concerne sa contagiosité et sa capacité de passer d'une espèce animale à une autre, voire à l'homme (pouvoir zoonotique) à la faveur de paramètres épidémiologiques spécifiques.
La récente émergence d'un foyer de grippe aviaire due à un virus influenza de type H7N9 en Chine est l'expression même de la diversité d'expression de cette pathologie. Aujourd’hui ce virus présente un risque zoonotique marqué mais une incidence pathologique faible pour les populations aviaires, là où le virus H5N1 est particulièrement pathogène sur la volaille.
Fort de sa maîtrise en biotechnologie sur les vaccins vecteurs, Ceva a développé Vectormune® AI destiné à contrôler l’infection du virus Influenza H5N1.
Ce vaccin a été autorisé par l'administration Américaine et testé par des centres de recherche internationaux vis-à-vis des différentes souches virulentes répertoriées du virus H5N1 et a démontré de façon scientifique sa pleine efficacité.
Par ailleurs, Il est aujourd'hui enregistré et utilisé avec succès notamment en Egypte, un autre pays affecté par la forme endémique de la grippe aviaire H5N1.
Le Vectormune® AI s'administre au couvoir dès l'éclosion, et non en élevage pendant la période de production. La mise en œuvre de la vaccination en un même endroit par des personnes mieux formées et agissant selon une procédure contrôlée permet de garantir la qualité de la vaccination et de réduire très fortement le risque de propagation dans les élevages en évitant l'intervention d'équipes de vaccination.
Ceva fournit non seulement des vaccins mais aussi un service aux éleveurs incluant formation et soutien logistique.
La vaccination au couvoir des jeunes poulets de chair avec Vectormune® AIreprésente un complément à l'utilisation des vaccins existants dans la stratégie de contrôle de la grippe aviaire H5N1. Les vaccins conventionnels existants permettent en effet de protéger les oiseaux à longue vie, poules reproductrices et poules pondeuses et confère aux futurs poussins une protection passive qui sera complétée par l’utilisation du Vectormune® AI.
Ceva avec la Faculté Vétérinaire de l'Université de Canton (South China Agriculture University) va évaluer scientifiquement l'efficacité de cette technologie face aux souches H5N1 présentes et décrites en chine. Cette étude permettra de valider l'intérêt d'une démarche d'enregistrement, de transfert de production et accord avec la règlementation en vigueur en Chine.
De plus elle permettra le cas échéant d'entamer des travaux de recherche en collaboration avec des instituts Chinois quant à l'intérêt de l'exploitation de la technologie Ceva pour le contrôle d'autres pathologies et notamment les autres formes de grippes aviaires dues à des virus nouveaux.
4. Collège vétérinaire de l’université agricole de Canton
(SCAU = South China Agricultural University)
L’Université agricole de Canton a été fondée en 1908. Le campus principal est installé à Wushan dans le Guangzhou. L'université dispose de 24 collèges dont le collège vétérinaire et accueille 36.000 étudiants, y compris des étudiants internationaux provenant de 22 pays.
La SCAU a une longue expérience d’enseignement et de recherche qui remonte à 1909. La biologie est la discipline principale de l'université. Au-delà de la biologie, la SCAU propose des enseignements dans l’ensemble des disciplines liées à l’agriculture, l'ingénierie, les sciences fondamentales, les sciences de la vie, l'économie, la gestion, le droit, l'histoire et la philosophie.
La SCAU a construit au cours des années des relations académiques avec de nombreuses universités dans le monde. Aujourd’hui le nombre d’universités partenaires est de 23 universités dans 13 pays en Europe, Amérique, Asie et Océanie.
Créé en 1951, le collège vétérinaire de l'Université de Canton a aussi une longue histoire d'enseignement et de recherche dans le domaine de la santé animale. Le collège vétérinaire dispose en particulier d'un laboratoire de recherche sur l'alimentation et les maladies de la volaille. Cette spécialisation dans le secteur aviaire rend particulièrement pertinent le nouveau partenariat avec Ceva afin de tester une solution contre la grippe aviaire.
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